Heureux comme un pinson
des Galapagos !
Pas de perte hivernale.
Mais l’hiver n’est pas fini.
Des rentrées de pollen depuis mi-février (perce-neige, puis crocus et
noisetiers, maintenant le saule Marsault ) qui annoncent la reprise de la ponte par les reines.
Mais l’hiver n’est pas fini,
surtout avec un mois de février printanier.
Et non, je ne vous parlerais pas ici du réchauffement
climatique, même s’il est souhaitable qu’un jour proche, on ne confonde plus les
causes avec les conséquences...
A cause des violentes attaques automnales des frelons
asiatiques dans de nombreux ruchers, nous pouvons encore craindre qu’au moindre
refroidissement les colonies affaiblies, faibles réserves et faibles
populations, ne passent pas le cap de la visite de printemps.
Toutes les colonies qui en avaient besoin ont donc été nourries avant le retour
de la pluie : à peine l’équivalent d’un pot de miel que nous appelons « la
dose de survie ».
Plus réconfortant encore, ces bonnes nouvelles germent
auprès de la majorité des apiculteurs rencontrés de ci de là, mais tous le concèdent :
L’hiver n’est pas fini…
D’ailleurs les squatteurs restent bien au chaud sous le toit
des ruches, chauffage fourni par les abeilles.
Pendant ce temps, au cœur
de l’hiver, l’apiculteur a du travail.
Surveiller les ruchers ; car si les feuilles tombent à l’automne, les
arbres chutent en hiver, à moins que cela ne soit le contraire...
Récolter la propolis et remanier les hausses pour les
récoltes à venir.
Jeu du taquin dans la miellerie avec les piles de hausses.
Et bien sûr il faut vendre le miel !
Marché de noël -
Grange de Négron
Heureusement on est un peu aidé par les voisins, entre autres
La ferme du Prieuré, sur le marché de Saint Georges sur Cher.
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