Le titre aurait aussi bien pu être "apiculture productiviste" ou encore "l'apiculture, finalement c'est l'usine"
Huit jours, huit essaims capturés c'est du travail à la chaine !
En fait productiviste ne convenait pas car la fierté des apiculteurs c'est souvent de récolter du miel et pas de voir le cheptel apicole s'envoler chez les voisins. Les veilles reines sont donc parties en masse accompagnées de nombreuses suivantes. A priori les conditions climatiques sont meilleures que l'an passé et de nouvelles reines fécondées devraient prendre le relais, sans compter que les essaims ont quitté les ruches en laissant à la colonie au moins une hausse complète de miel de printemps.
Vendredi arrivant au rucher du Clos, l'essaim Acajou se rassemblait en vol et dérangé dans son essor se posa sur une ruchette destinée à la capture des essaims.
Samedi soir nous entraîna à Tours en surplomb de la Loire pour recueillir Cyprès, suivi au même endroit quatre jours plus tard par Cyloin. Ayant décidé de donner des noms de plantes aux colonies, chaque règle mérite une exception, voire plusieurs car on ne sait pas encore comment on va nommer le troisième essaim du cousin Grégoire.
L'apicultrice en plein effort, un verre de Vouvray à la main chez Grégoire, Isabelle, Milla et Victor pour Cyprès.
Le titre "l'apiculture, finalement c'est l'usine", ne pouvait certes pas convenir.
Dimanche soir nous surprit à Monnaie pour Framboise et lundi soir nous retrouvait au Clos pour inciter la deuxième moitié de l'essaim Vanille à intégrer ses pénates.
L'apicultrice toujours en plein effort, mais cette fois ci sans Vouvray, à sa demande, chez Eric, Julie, Candice et Adrien pour Framboise.
Vanille c'est ce qui d'après Nathalie ressemble le plus à <Avanie et Framboise, sont les mamelles du Destin > (Bobby Lapointe). En fait ne cherchez pas le rapport avec l'essaim Framboise de la veille, c'est la fatigue...
Mercredi on a dit STOP. Facile, il suffit de se tenir très éloigné d'un rucher.
Pas grave car le lendemain dans le rucher chez Lulu deux essaims nous attendaient, tandis qu'un troisième prenait le large après nous avoir fait courir le quatre fois cent mètres de rangs de vignes. Le soir même Lupin et Luzerne rejoignaient le rucher "pouponnière" chez Vincent.
Puis vinrent Glycine et Lunaire qui squattait la branche de Lupin, tandis que tourbillonnaient et s'envolaient au loin des essaims trop gros pour rentrer seuls dans une ruchette...
Pour en finir avec les essaims, notre Crotelloise est fièrement en train de peaufiner sa hausse de miel de printemps comme une grande fille sage et ne semble pas pressée de prendre le large pour rejoindre son arbuste derrière l'église de Crotelles.
Les activités en Touraine au rucher de la Rillonnière avec Nathalie Guimberteau
samedi 19 avril 2014
mercredi 2 avril 2014
Enfin le printemps !
Printemps
2014, une partie de nos réfugiées climatiques au Clos après la grêle
dévastatrice de juin 2013.
Prometteur (ou pas…), les hausses sont posées dès le 31
mars. Toutes les colonies dans les ruchers ont survécu à l’hiver doux et
disposent de 7 à 8 cadres et demi de
couvain qui donnera les futures
ouvrières : les colonies sont très fortes, autant qu’en milieu de saison
estivale quand les colonies sont le plus développées !
Les abeilles sont à l’étroit dans le corps de la ruche et ne peuvent plus stocker le miel et le pollen. Ces hausses qui permettront peut-être enfin d’obtenir après deux années difficiles le miel de printemps, ont été nettoyées par nos soins pendant le période hivernale. Si la météo le permet, les abeilles y stockeront les nectars du colza, des pissenlits, aubépines, merisiers, fruitiers des jardins et viburnum des haies mellifères.
Les abeilles sont à l’étroit dans le corps de la ruche et ne peuvent plus stocker le miel et le pollen. Ces hausses qui permettront peut-être enfin d’obtenir après deux années difficiles le miel de printemps, ont été nettoyées par nos soins pendant le période hivernale. Si la météo le permet, les abeilles y stockeront les nectars du colza, des pissenlits, aubépines, merisiers, fruitiers des jardins et viburnum des haies mellifères.
Orage, mais pas de désespoir
Après deux printemps apicoles médiocres, un ciel
photogénique de fin mars 2014 sur les champs de colza précoces constitue une
expérience inquiétante.
Plus
de peur que de mal, mais nous gardons en mémoire la grêle du 17 juin 2013 qui
dévastant l’ensemble de la végétation autour du rucher nous obligea dans
l’urgence à entreprendre une transhumance pour nos protégées, réfugiées climatiques.
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