dimanche 10 août 2014

Ballades d’août

Chez Jeanne
On lui a confié les colonies d’abeilles noires les plus dociles, ainsi que l’essaim Cyprès récupéré chez Grégoire dans la grosse ruche grise 12 cadres avec son toit « chalet », habitat de la première colonie du rucher. N’ayant peur de rien et comme c’est dans les vieux pots que l’on fait la meilleure soupe  le meilleur miel, Cyprès la citadine s’affaire à remplir ses cadres dans sa hausse volumineuse. Deux colonies faibles après orphelinage (elles n’ont qu’une hausse) ont été regroupées avec des essaims. Ces regroupements sont pratiques pour ne pas avoir à spolier les ruches voisines avec un prélèvement de couvain pour provoquer un élevage de reines. Avant le regroupement, on installe l’essaim, qui fournira une reine, dans sa ruchette  sur le corps de la ruche pendant au moins une journée pour que les butineuses s’habituent à une relative proximité. Cependant, malgré un saupoudrage généralisé de sucre glace pour encourager les abeilles des colonies à se nettoyer mutuellement (au lieu de s’entretuer, supposons-nous), la mortalité constatée devant la ruche reste importante et les chamailleries sur la planche d’envol persistent pendant plusieurs jours.



Chez Lulu
Un rucher toujours frais mais jamais froid. Sa spécialité c’était normalement l’acacia, en 2011…


Chez Elise

Nous aussi on pratique le fauchage tardif !
 En  réalité la débroussailleuse hoquète ce qui permettra aux jeunes butineuses de continuer à s’exercer pas trop loin de la ruche. 

Quel décalage cependant avec le rucher toiletté pour le printemps. 

Autre prétexte, la végétation devant la ruche gênerait le vol stationnaire du frelon asiatique…



Chez Vincent


A quelques minutes de la maison, c’est l’emplacement de prédilection pour la pouponnière où nous pouvons centraliser les essaims capturés, les chouchouter, avant de les répartir sur les différents ruchers. 


Les colonies, nouvellement enruchées, ne produiront du miel que l’année prochaine, c’est pourquoi on aperçoit peu de hausses sur les ruches.



Aux Bordes

Voici l’entrée, décalée du rucher. Cette ruche isolée dans son antichambre est le siège d’une colonie particulièrement agressive. C’est la gardienne du rucher, capable de repérer à plus de dix mètres n’importe quel importun et de le poursuivre à plus de trois cent mètres. 

Nos colonies étant en moyenne assez douce, nous utilisons l’enfumoir avec parcimonie, sauf pour cette dernière pour laquelle la moindre intervention doit s’effectuer dans un nuage de fumée. Nous ne désespérons pas de l’amadouer, tout en espérant que la progéniture d’une prochaine reine se révèlera moins caractérielle et craignant que son agressivité se diffuse à l’ensemble du rucher. Quel décalage avec les ruchers des vrais amateurs, qui peuvent compter sur l’infinie douceur et la productivité des reines Buckfast. C’est, contrairement au principe édicté précédemment, la seule reine que nous marquerons, plus pour la repérer en cas d’essaimage que pour la changer. La probabilité d’acceptation d’une reine par une colonie semble être inversement proportionnelle à l’agressivité des abeilles. Nous n’écarterons aucune option, le laisser faire à des limites que les piqûres nous rappellent à chaque visite.


Le rucher dans la fraicheur d’un vert clair obscur. Pour le moment nous avons troqué cinq cent mètres carrés de ronce contre cinq cent mètres carrés de chardons, mais nous commençons à planter bourrache et sedum.

Au plessis

Du sol calcaire qui exhale presque la senteur des garrigues. Les champs de tournesols «ça  donne rien au nord , faut aller sur le calcaire à Richelieu… ». 


Quoique...


C’est vrai que nos facétieuses ne font que ce qu’elles veulent et s’obstinent à s’alimenter de manière équilibrée. 

Le tournesol c’est bien, mais toutes les fleurs de l’été apportent une alimentation variée en protéines pour le couvain, gage de bonne santé pour la colonie.

Avant de pouvoir profiter d’un pur miel de tournesol sur le calcaire du nord, il faudra d’abord limiter les attaques du frelon asiatique aperçu en action de chasse pour la première fois sur ce seul rucher.
Vous ne verrez pas la photo de ce nouveau fléau car Nathalie a laissé le premier attaquant dans un piteux état que la morale nous interdit de montrer. Très agile pour l’attaque, mais un peu trop lourd pour prendre la fuite assez vite avec son butin…
La ballade c’était précisément le prétexte pour guetter ces intrus, pour profiter d’un instant sans contrainte, mais pas sans perspective de surprise. La surprise c’est un essaim tardif installé dans une ruchette en bordure du rucher et qui compte tenu de l’aspect du couvain est là depuis de nombreux jours.


Chez Jojo


Les pieds dans le tournesol et dix mètres à parcourir pour le petit-déjeuner, le second petit déjeuner, la collation de onze heures, le déjeuner, et puis le goûter, le dîner, le souper…
















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