vendredi 6 décembre 2013

Les "essaims"...

Un bon moyen d'agrandir son rucher, est de capturer les essaims de printemps : la vieille reine après avoir assuré sa descendance, quitte sa ruche en entraînant une grande partie des abeilles gorgées de réserves. C'est ce que l'on appel un essaim.

Un bel essaim posé en attente de son futur logement.



Les apiculteurs sont souvent sollicités pour récupérer des essaims qui se posent à des endroits plus ou moins gênants.
Cela peut nous réserver quelques surprises... nid de guêpe, nid de frelon, essaims envolés, et le meilleur : des ruches sauvages. Par exemple "l'essaim" de l'église de Crotelles, à découvert après un début d'élagage :


Là il faut improviser !


Un peu de ficelage par ci par là...


On ne peut décidément pas abandonner ces futures ouvrières.

Le coin technique :

Le matériel nécessaire : 
  • une ruche Dadant (premier essai d'une ruche plastique Nicot... je préfère le bois)
  • une grille a reine
  • une hausse avec quelques cadres vieux cadres cirés et des cadres nus non filés.
  • un nourrisseur plastique Nicot (grande capacité)
  • un toit 
  • Des cadres de corps neufs gaufrés et quelques vieux cadres de corps gaufrés pour que la reine puisse reprendre immédiatement sa ponte et les ouvrières stocker leur miel et pollen.
D'abord l'ensemble des abeilles est introduit dans le corps de ruche avec la reine. Pas évident à transporter dans le rucher avec les rayons, les chutes de branches et les feuilles!
La reine ne pourra pas monter dans la hausse à cause de la grille à reine. Les rayons qui ne contiennent que du miel sont mis à la disposition de la colonie dans le nourrisseur. Les abeilles viendront prélever ce miel et le pollen pour le rapprocher de la nouvelle zone de ponte de la reine (dans le corps de la ruche). Quelques jours après l'introduction nous avons récupéré les rayons de cire totalement nettoyés. Nous avons conservé le nourrisseur pour aider la colonie à se fortifier avant l'hiver.
Dans la hausse, j'ai fait de la couture avec mes cadres de hausses non filés et non cirés afin de positionner les rayons contenant le couvain à différents stades de développement. Ce couvain s'est réparti sur 4 cadres. Pour maintenir le couvain au chaud, la hausse a été complétée sur ses extrémités avec des cadres de vieille cire. Les nourrices ont pu continuer l'élevage des larves. Trois semaines plus tard nous avons pu retirer la hausse. Toutes les larves ont survécu.

Pendant toutes ces longues opérations ces abeilles sauvages ont été des Z'amours... 

Nous espérons qu'elles passeront un bon hiver (nous avons dû compartimenter le corps de ruche qui était trop vaste compte tenu de la faiblesse de la colonie) et souhaitons pouvoir vous en donner de bonnes nouvelles au printemps 2014.












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